Le noir, la femme et le pasteur

Publié le par Pierre-Antoine

Le noir, la femme et le pasteur...

Non, non, ce n'est pas le titre d'une fable,
Et n'y voyez rien de péjoratif non plus…

C'est un histoire vraie qui se passe en Amérique.
Cela aurait peut-être inspiré notre cher fabuliste national s'il avait vécu de nos jours.

Vous n'êtes pas sans savoir que de l'autre côté de l'Atlantique, il y a des primaires à l'élection présidentielle de novembre 2008.
Il y a huit candidats en lice et la bataille présidentielle s'annonce plus ouverte que prévue.

Seulement il s'avère que  Barack Obama, Hillary Clinton et Mike Huckabee sont en tête dans les sondages. 

On peut en faire deux analyses.

La première c'est que l'Amérique est mure pour élire un noir ou une femme à la Maison Blanche.
Mais cette analyse ne tient pas compte du fait que Mike Huckabee se présente comme ancien pasteur avec une foi fondé sur la Bible.

La deuxième analyse, (qui m'est personnelle, je tiens à le préciser d'entrée), pourrait bien manifester, non pas une adhésion mais un rejet.

En effet si l'on regarde à la caractéristique principale de chacun des trois candidats et qu'on les associe entre elles pour dessiner le candidat qui réunirait le maximum d'intention de vote, on a une "femme noire pasteur(e)"…

Et si cette nouvelle caractéristique était le signe, non pas d'une intention, mais d'un rejet ?
Celui de l'homme blanc amoral !

Si inconsciemment l'américain moyen en avait marre de l'arrogante image du pouvoir aux mains des hommes blancs et de ce qu'ils en ont fait ? 

- Pouvoir qui favorise les valeurs du capitalisme pur et dur !
- Pouvoir qui méprise le sort des faibles et des minorités !
- Pouvoir qui prône la morale tout en se vautrant dans des "affaires" où l'argent et le sexe sont les  moindres des expressions de cette bassesse politique.

Georges Bush, un "born again christian" qui s'enlise dans une guerre inter-minable et compromet  la politique de son pays avec des compagnies pétrolière, a atteint la côte la plus basse d'impopularité jamais atteinte pour un président. Même les frasques de Bill Clinton paraissent un jeu d'adolescent pubère à côté.

Alors, permettez-moi de divaguer dans mon raisonnement...

Si inconsciemment le citoyen américain aspirait à autre chose, et que son choix exprimait non pas une adhésion à un programme, mais le rejet d'une situation qui a franchit les limites de l'obscène dans la course aux armements, la puissance des multinationales inhumaines et l'influence occultes des lobbies ? 
That is the question…

"Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Eternel !" (Psaume 4 v.6)

Cordialement

Pierre-Antoine

Publié dans Politique

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M
j'avais pas vu ça sous cet angle, faut dire que ces américains font rien comme tout le monde.c' intéressant de réfléchir à la motivation de nos choix
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N
analyse a aprofondir de ce côté-ci de l'atlantique, ça va venir chez vous.Your blog is interesting, continue !
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